Santé mentale des jeunes :
En parler, repérer, agir tôt.
des 18-24 ans ont un trouble de santé mentale
rapportent que la crise liée au covid-19 a impacté leur santé mentale
de handicap dans le monde depuis 2020
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Santé mentale des 12-30 ans : en parler, repérer et agir tôt
Plus d'1 jeune sur 2 a déja connu une souffrance psychique, une anxiété, une dépression, des obsessions, des hallucinations, une impression d'étrangeté, une phobie, des sensations inhabitelles. 1 jeune sur 5 a vécu cette souffrance au point d'être gêné·e au quotidien.
L’adolescence est une période de la vie pendant laquelle s'opèrent de nombreux changements susceptibles d’impacter la santé mentale. C’est une période de construction de soi avec de nombreux remaniements psychologiques et des transformations sociales importantes : il faut s’adapter psychiquement aux transformations de son corps, construire son identité propre et réaménager les relations avec ses parents, construire des relations amicales et amoureuses à l’extérieur de la famille, découvrir sa sexualité, s’autonomiser progressivement.
Nombreux sont les adolescents et les jeunes adultes a éprouvé certaines expériences désagréables voire très difficiles dans ce moment de vulnérabilité biologique et sociale : se sentir stressé·e, anxieux·se, angoissé·e, déprimé·e, avoir des idées suicidaires, ne plus avoir de motivation, avoir des idées noires et envie de mourir, avoir des problème avec la nourriture, avec son alimentation, avec le sommeil, vivre une période installée d’euphorie, d’irritabilité et de colère inhabituelles, avoir des hallucinations, des idées délirantes… Elles constituent autant de signes d’alerte à prendre en compte et il faut chercher de l’aide si elles ont un retentissement sur la vie quotidienne, si elles se répètent et s’accumulent.
Le manque d’information, la peur de la stigmatisation et l’auto-stigmatisation sont autant de facteurs qui éloignent de cette recherche d’aide alors même que la plupart des troubles psychiques apparaissent entre 12 et 25 ans et qu’il est nécessaire de distinguer « crise d’adolescence » et « jeune en souffrance ».
Une prise en charge précoce par des psychiatres, des addictologues, des psychologues évite un risque d’évolution défavorable avec des conséquences sociales et médicales parfois dramatiques : ruptures sociales, ruptures scolaires et de trajectoire universitaire ou professionnelle, et chronicisation des troubles.
Les paradigmes de prise en charge ont profondément changé. De plus en plus de dispositifs d’intervention précoce et d’accompagnement encouragent le « aller vers » pour aller à la rencontre des jeunes en souffrance. Ils promeuvent l’ambulatoire, accueillent là où les jeunes se retrouvent avec, au centre de leurs préoccupations, une prise en charge préventive adaptée à chacun.
ll ne faut pas hésiter à consulter… mieux vaut consulter « pour rien » que consulter trop tard.