En parler !
Le simple fait de parler de nos problèmes et de partager nos émotions négatives avec quelqu'un en qui nous avons confiance permet de réduire le stress et de diminuer la détresse émotionnelle.
Parler de ses difficultés, c’est le premier pas vers la guérison.
Plus d'1 jeune sur 2 a déjà connu une souffrance psychique, une anxiété, une dépression, des obsessions, une impression d'étrangeté, une phobie, des sensations inhabituelles.
1 jeune sur 5 a vécu cette souffrance au point d'être gêné·e au quotidien.
Ressentir des expériences psychotiques atténuées, ponctuelles, et isolées est relativement fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes. Mais lorsqu'elles sont gênantes, reviennent régulièrement ou persistent, elles méritent une évaluation par un médecin.
Ne reste pas seul·e face à tes difficultés !
Quand ça ne va pas, j'en parle et consulte un·e professionnel·e de santé
En cas de mal-être, il est important de pouvoir te rapprocher d'un·e professionnel·e de santé (infirmier·e scolaire, médecin généraliste, psychologue, psychiatre, ...)
Mieux vaut consulter pour rien, que laisser évoluer une gêne qui pourrait être efficacement traitée.
Psychologue, psychiatre, psychothérapeute, quelles différences ?
Le·la psychiatre
Il·elle est médecin, spécialisé·e dans le diagnostic et la prise en charge des pathologies mentales. Il·elle est le seul des « psys » à prescrire des médicaments et dont les consultations sont remboursées par la sécurité sociale. Il·elle peut également proposer aux personnes qui le consultent de la psychothérapie.
Le·la psychologue
Il·elle a validé 5 années universitaires d’études de psychologie (sciences humaines). Il·elle peut avoir plusieurs casquettes en fonction de la spécialité qu’il·elle a choisi lors de ses deux dernières années d’études et de ses formations complémentaires.
Il·elle peut ainsi assurer le soutien des personnes en souffrance psychique au moyen d’entretiens réguliers, individuels ou en groupe, proposer des psychothérapies, et/ou réaliser des évaluations du fonctionnement psychologique.
Au cours de tout parcours de soin, on peut être amené à rencontrer le·la psychologue spécialisé en neuropsychologie ou neuropsychologue.
Le·la psychothérapeute
Il peut être psychologue ou psychiatre. Il est également formé à un type de psychothérapie : cognitive, comportementaliste, systémique ou psychanalytique par exemple.
Mais ce qui complique tout, c'est que tout cela se mélange allègrement. Il y a des psychiatres qui ne sont pas psychothérapeutes (et d'autres qui le sont), des psychothérapeutes qui sont psychiatre (mais pas tous) etc.
Vous avez le droit de demander au soignant que vous allez voir pour être aidé, quel est son diplôme et quelles sont ses formations. Ça n'est pas insultant, c’est même légitime.
Mais alors, comment choisir ?
Mieux vaut consulter pour rien, que laisser évoluer une gêne qui pourrait être efficacement traitée.
En cas de souffrance psychique, il est toujours préférable d’avoir un avis médical psychiatrique. Ceci permettra d’évaluer les symptômes, poser un diagnostic, et éventuellement proposer un traitement. La plupart du temps, en consultant rapidement, les traitements médicamenteux et/ou non médicamenteux proposés seront plus efficaces.
Quel·le que soit le·la professionnel consulté·e, le plus important est la relation qui s’établit avec la personne. Il est primordial de se sentir à l’aise et en confiance
Et si quelque chose vous dérange, il est essentiel d’en parler avec cette personne.