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Comment amener mon proche à consulter ?

Un·e jeune consultera rarement seul·e, l’entourage a un rôle primordial à jouer !
On n’est pas une mauvaise personne si on amène son proche aux soins, au contraire. Quand on voit quelqu’un qui fait des malaises répétitifs, on lui conseille d’aller voir un médecin. Là, c’est pareil ! 

Comment faire ?

L’idée n’est pas de vouloir convaincre à tout prix. On évite de culpabiliser, de juger, de stigmatiser ou de s’énerver.

Ce qui fonctionnera

Parler au jeune

  • Instaurer un climat de confiance
  • Valoriser les efforts et les capacités du jeune
  • Explorer l’ambivalence à consulter avec des questions ouvertes (Pourquoi ? Que penses-tu de ? Quels sont les freins qui ? Quels bénéfices pourraient-tu envisager à ?)

Se mettre d’accord entre parents

Qu'ils soient séparés ou non, il est important que les parents tiennent ensemble le même discours bienveillant, qui ne change pas dans le temps et qui reste clair afin de montrer au jeune qu’il n’y a pas de jugement mais de la bienveillance pour l’accompagner au mieux vers le rétablisement ou la guérison.

Éviter de véhiculer les « on dit » sur la psychiatrie

  • Lutter contre les idées reçues comme « aller voir un psy, c’est la honte », « allez chez le psy, c’est qu’on est fou »
  • Le jeune a souvent moins d’idées préconçues de la psychiatrie que les parents eux-mêmes

Proposer une souplesse de modalités pour la prise de contact avec un·e soignant·e

  • Laisser le choix au jeune d’appeler lui-même ou elle-même ou lui proposer d’appeler à sa place s’il·elle préfère
  • Proposer de l’accompagner à la première consultation ou de se faire accompagner par un autre adulte de son choix

Aller voir soi-même un psychiatre dans un premier temps

  • Pour être accompagné·e
  • Pour être aidé·e à trouver les mots

Ressources