Ça semble aller très vite dans sa tête
Il est normal d’avoir des moments d’allant avec plus d’énergie dans la vie, mais parfois cette énergie est trop importante ; ce qui peut conduire à se mettre en danger et ne plus pouvoir suivre le cours habituel de sa vie. Si vous observez de tel changement de comportement chez un proche, il ne faut pas alors hésiter l'inciter à demander de l'aide à des professionnel·les de santé.
Des maux en mots
- Mon proche sent qu’il·elle a beaucoup trop d’énergie
- Ses pensées vont très (trop) vite
- Les gens lui disent qu’il·elle parle plus vite que d’habitude
- Il·elle n’arrive pas à dormir mais il·elle a plein d’énergie
- Il·elle se sens très puissant·e, capable de faire plein de choses
- Il·elle a plein d’idées
- Il·elle a du mal à maintenir une conversation
- Son esprit part dans tous les sens
- Il·elle consomme plus d’alcool, de tabac, de cannabis, de cocaïne que d’habitude.
Que faire ?
Je l'incite à parler à une personne ressource
- Inciter votre proche à vous parler de ses changements de comportement ou à en parler à une autre personne ressource : son·sa médecin traitant, ou un·e médecin qui le connaît (gynécologue, pédiatre, …) qui pourra initier un bilan médical si nécessaire, ou à toute autre personne ressource (famille, encadrant·e sportif ou d’activité, éducateur·ice, CPE, etc)
- Engager la conversation sans faire de reproches. Lui dire que vous avez l’impression qu’il·elle a changé et que vous vous inquiétez pour lui·elle. Demander lui ce qu’il·elle en pense
- Prenez conseil auprès de votre/son·sa médecin traitant ou d’un·e médecin qui le·la connait
Si les signes persistent, que votre proche a du mal à communiquer, qu’il·elle a changé dans son mode de fonctionnement, il est sans doute nécessaire d’avoir une évaluation pour déterminer si la situation nécessite une prise en charge spécialisée.
Vous pouvez demander conseil auprès d’un dispositif d’intervention précoce, d’un·e psychologue, d’un·e psychiatre, ou vous adresser à un centre médico-psychologique, à une maison des adolescents, à un service de santé universitaire.
N’oubliez pas, qu’en cas d’urgence, la plupart des services d’urgence des hôpitaux peuvent permettre de rencontrer un psychiatre ou qu’il existe certaines lignes téléphoniques dédiées.
En cas de risque suicidaire, composez le 3114.