Il·elle a des difficultés scolaires
On a toutes et tous des moments où on est moins performant en cours. Cependant, si cela dure ou que ces difficultés sont associées à d'autres changements, il ne faut pas hésiter à aider son proche à demander de l'aide à des professionnel·les de santé.
Des maux en mots
En classe
- Il·elle n’arrive plus à se concentrer parce qu'il·elle pense à des choses tristes, des choses qui l’inquiètent, qui l’angoissent
- Les matières sont devenues super dures, il·elle a l'impression de ne plus rien comprendr
- Il·elle est distrait.e par pleins de choses autour de lui·elle (les autres, le bruit, par des pensées)
- Il·elle est fatigué·e en cours, a envie de dormir
- Il·elle trouve les cours nuls, ça ne l’intéresse pas
- Avant, il·elle y arrivait et maintenant c’est la cata
- Il·elle a perdu de nombreux points de moyenne en entrant au lycée, ou en changeant de classe
À la maison
- Avec la visio, c’est super compliqué de suivre
- Il·elle n’arrive plus à faire ses devoirs, à réviser
- Il·elle n’arrive pas à se mettre à travailler tout·e seul·e à la maison
- Il·elle demande plus d’aide de son entourage qu’avant
- Il·elle fait les choses à la dernière minute
- Il·elle a du mal à s’organiser pour les cours et les devoirs à rendre
- Il·elle n’arrive plus à se concentrer parce que il·elle pense à des choses tristes, des choses qui l’inquiètent, qui l’angoissent
- Il·elle est distrait·e par plein de choses autour de lui·elle (les autres, le bruit, des pensées)
Que faire ?
Je lui propose de se faire aider avec le tutorat ou de travailler en groupe
- Lui proposer d'essayer de découper les tâches de travail en plus petites tâches si elles lui paraissent infaisables
- Inciter votre proche à en parler avec ses enseignant·es
- Inciter votre proche à vous en parler ou à en parler à une autre personne ressource : son·sa médecin traitant, ou un·e médecin qui le connaît (gynécologue, pédiatre, …) et pourra initier un bilan médical si nécessaire, ou à toute autre personne ressource (famille, encadrant·e sportif ou d’activité, éducateur·ice, CPE, etc).
- Engager la conversation sans faire de reproches. Lui dire que vous avez observé des difficultés nouvelles et que vous vous inquiétez pour lui·elle. Demander lui ce qu’il·elle en pense.
- Prenez conseil auprès de votre médecin traitant ou d’un·e médecin qui le·la connaît.
Si les signes persistent, que votre proche a du mal à communiquer, qu’il a changé de mode de fonctionnement, il est sans doute nécessaire d’avoir une évaluation pour déterminer si votre proche nécessite une prise en charge spécialisée.
Vous pouvez demander conseil auprès d’un dispositif d’intervention précoce, d’un·e psychologue, d’un·e psychiatre, vous rapprochez d’un centre médico-psychologique, d’une maison des adolescents, d'un service de santé universitaire.
Ressources
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