Il·elle s’isole de plus en plus
L'isolement est quelque chose d'inhabituel chez un·e adolescent·e ou jeune adulte. Il ne faut pas hésiter à chercher à savoir ce qu'il se passe ou comment aider votre proche à ce moment là.
Des maux en mots
Avec ses ami·es
- Iel se dispute souvent
- Iel dit que ses ami·es le·la critiquent souvent
- Les autres ne le/la comprennent pas d'après lui·elle
- Iel a l’impression que ses ami·es le·la mettent de côté
- Iel a l’impression d’être isolé·e
- Iel n’aime plus passer du temps avec ses ami·es
- Les autres l’embêtent d'après lui·elle, le·la harcèlent
- Iel dit que les autres ont une mauvaise influence sur lui·elle
- Iel ne veut plus passer de temps avec ses ami·es
Avec ses parents/ses profs :
- Iel dit qu'ils le/la saoulent plus qu’avant
- Iel n’arrive plus à discuter avec eux
Au travail / en cours
- Iel a peur de prendre la parole devant les autres
- Iel a peur du regard des autres
À l’extérieur, dans la rue
- Iel a peur des autres
- Iel ne veut plus sortir de chez elle·lui
Que faire ?
Si il·elle présente ces symptomes, vous devez l'inciter à vous en parler ou à en parler à une autre personne ressource : son·sa médecin traitant par exemple
- Inciter votre proche/votre enfant à vous en parler ou à en parler à une autre personne ressource : son·sa médecin traitant, ou un médecin qui le connaît (gynécologue, pédiatre, …) qui pourra initier un bilan médical si nécessaire, ou à toute autre personne ressource (de la famille, encadrant·e sportif ou d’activité, éducateur·ice, CPE, etc).
- Engager la conversation sans faire de reproches. Lui dire que vous avez l’impression qu’il·elle a changé et que vous vous inquiétez pour lui·elle. Demander lui ce qu’il·elle en pense.
- Prendre conseil auprès de son·sa médecin traitant ou d’un·e médecin qui le connaît.
Si les signes persistent, que votre proche a du mal à communiquer, qu’il·elle a changé son mode de fonctionnement, il est sans doute nécessaire d’avoir une évaluation pour déterminer s’il faut orienter votre jeune vers une prise en charge spécialisée.
Vous pouvez demander conseil auprès d’un centre d’intervention précoce, d’un·e psychologue, d’un·e psychiatre, d’un centre médico-psychologique, d’une maison des adolescents, du service de santé universitaire.
N’oubliez pas, qu’en cas d’urgence, la plupart des services d’urgence des hôpitaux peuvent permettre de rencontrer un psychiatre ou qu’il existe des lignes d'écoute dans certains territoires (Psy Ile de France, Nightline). En cas de risque suicidaire, appeler le 3114.