Il·elle semble avoir un problème avec la nourriture
Quand l’alimentation devient une obsession, une source d’angoisse et de mal-être, il ne faut pas alors hésiter à inciter votre proche à demander de l'aide à des professionnel·es de santé.
Des maux en mots
- Il·elle parle tout le temps de nourriture
- Ça m’inquiète, son poids n’arrête pas d’augmenter/de diminuer
- Il·elle se trouve gros.se, trop mince
- Il·elle trouve que les gens sur les réseaux sociaux ne sont pas pareil que lui·elle
- Manger l'inquiète, le stresse
- Il·elle veut faire un régime restrictif, ou trop sélectif
Il·elle n’aime pas son corps, il·elle se trouve trop gros·se
- Il·elle mange moins
- Il·elle ne mange plus de gras ni de sucre
- Il·elle compte les calories des aliments, il·elle a un carnet où il·elle note tous ses repas
- Il·elle s'est fixé·e un maximum de calories à ne pas dépasser par jour
- Il·elle trouve que rien ne va dans sa vie et que gérer la nourriture c’est le plus facile
- Il·elle prend des médicaments pour aller aux toilettes plus souvent
- Il·elle vomit après le repas
- Il·elle fait beaucoup (trop) de sport pour compenser les repas qu'il·elle prend dans la journée
- Il·elle s’habille peu pour perdre des calories
- C’est bizarre, il·elle a tout le temps froid
- Je trouve que ses cheveux tombent beaucoup
- Elle n’a plus ses règles depuis quelques mois
- Il·elle est plus fatigué.e depuis qu'il·elle mange moins
Il·elle mange plus qu’avant
- Manger des aliments gras ou sucrés lui fait du bien dans les moments difficiles
- Il·elle a l’impression d’avoir faim alors que ce n’est pas l’heure de manger
- Quand il·elle s’ennuie, il·elle a envie de manger
- Quand il·elle est triste ou stressé.e, il·elle a envie de manger
- Ça l’apaise de manger
- Il·elle se sent mal après les repas, il·elle a mal au ventre
- Parfois, il·elle mange énormément d’un coup et il·elle se sent mal après
- Son poids n’arrête pas de faire le yoyo
- Il·elle n'a pas un poids stable
Que faire ?
Je lui demande de voir un·e nutritionniste ou un·e diététicien·ne
- Inciter votre proche ou votre enfant à vous parler de ses difficultés ou à en parler à une autre personne en priorité son·sa médecin traitant, ou un·e médecin qui le connaît (gynécologue, pédiatre, …) qui pourra initier un bilan médical.
- Lui dire que vous vous inquiétez pour lui·elle, sans formuler de reproches.
- L’inciter à rencontrer un·e nutritionniste, un·e diététicienne qui permettra de l’informer sur les besoins relatifs à son âge (un adolescent en pleine croissance a besoin d’au moins 1800-2000kCa/jour mais aussi d’activité)
- Si votre proche souhaite avoir un régime particulier (vegan, végétalien, végétarien), les apports caloriques, et nutritionnels doivent être respectés pour lui permettre de grandir. Il est alors nécessaire d’être suivi par son·sa médecin et de faire un bilan sanguin régulièrement afin de vérifier que le régime ne cause pas de souci de santé.
Si les signes persistent, si les variations de poids sont importantes, qu’ils ont un impact sur son fonctionnement, il est sans doute nécessaire de bénéficier d'une évaluation médicale pour déterminer si votre proche a besoin d'une prise en charge spécifique.
Vous pouvez demander conseil auprès d’un dispositif d’intervention précoce, d’un centre médico-psychologique, maison des adolescents au sein desquels exercent des psychiatres, psychologues et autres professionnels de santé.
Les troubles des conduites alimentaires augmentent les risques de suicide et de tentatives de suicide.
N’oubliez pas, qu’en cas d’urgence, la plupart des services d’urgence des hôpitaux peuvent permettre de rencontrer un psychiatre ou qu’il existe certaines lignes téléphonique dédiées :
- Anorexie Boulimie Info Écoute est joignable au 09.69.325.900. Des spécialistes ou des associations de familles et d'usagers répondent aux questions des personnes concernées par les troubles du cimportement alimentaire, de leur famille, de leurs proches et de professionnel·les
- Association Autrement est joignable au 01.34.25.95.30 tous les jours, du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 18h.
En cas d'idées suicidaires, appeler le Numéro National de Prévention du Suicide 3114.
En cas d'urgences, composer le 15.